Ousmane Sonko : le Sénégal choisit la «dignité» plutôt que la restructuration imposée du FMI

Ousmane Sonko : le Sénégal choisit la «dignité» plutôt que la restructuration imposée du FMI© X / Alpha Thiam
Ousmane Sonko, Premier ministre sénégalais
Suivez RT en français surTelegram

Le Premier ministre sénégalais a affirmé, lors d’un meeting, avoir décliné une restructuration de la dette du pays, privilégiant la mobilisation des ressources nationales, susceptibles de dispenser le Sénégal d’un endettement extérieur supplémentaire.

Lors de son discours au « Tera meeting », qui s’est tenu à Dakar le 8 novembre, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a fait des révélations sur les tractations entre son gouvernement et le Fonds monétaire international (FMI) concernant la dette sénégalaise.

Le chef du gouvernement a fait état de négociations « difficiles » avec le FMI, indiquant que les émissaires de l’organisation « ont proposé une restructuration de la dette, ce qui induirait un défaut de paiement ; c’est-à-dire que le Sénégal ne pourrait plus payer sa dette, et serait un pays en quasi-faillite ». Sonko a ensuite déclaré : « Nous leur avons répondu que nous ne voulons pas de restructuration, ce serait une humiliation. Nous préférons rester un pays de dignité, de fierté. »

Mobiliser les impôts plutôt que restructurer la dette

Concernant les alternatives à la proposition du FMI, Sonko a indiqué que « la mobilisation des impôts vaut mieux qu’accepter une restructuration de la dette », ajoutant que « personne n’a appliqué de taxes sur les produits de grande consommation comme l’eau, l’électricité, le riz, le sucre et autres ».

Le gouvernement sénégalais a décliné la proposition de l’organisation financière, dont la mission à Dakar s’est achevée le 7 novembre dernier. Selon le ministère sénégalais des Finances et du Budget, les discussions se sont terminées avec une « perspective rassurante pour les deux parties ».

Les négociations avec le Sénégal se poursuivent, selon le FMI

Pour l’année 2024, le FMI estime la dette totale du secteur public sénégalais à 132 % du PIB, dont 4 % d'arriérés de dépenses nationales. Le chef de mission, Edward Gemayel, a indiqué aux journalistes que les négociations devraient se poursuivre dans les semaines à venir, faisant part de la détermination du Sénégal à maîtriser sa dette.

Le Premier ministre sénégalais a dévoilé, en août dernier, son plan de relance économique, financé à hauteur de 90 % grâce à des ressources nationales, tout en évitant tout endettement supplémentaire.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix