Conflit dans l'Est de la RDC : la Belgique soutient le processus de paix et de médiation

Le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, s’est rendu, le 28 avril, en République Démocratique du Congo, où il a rencontré la Première ministre, Judith Suminwa, et le président Félix Tshisekedi.
En tournée dans la région des Grands Lacs, le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, s’est rendu le 28 avril en République Démocratique du Congo.
Le chef de la diplomatie belge a été reçu par la Première ministre, Judith Suminwa, et le président Félix Tshisekedi.
Un soutien belge au processus de médiation en cours
Sur X, le ministre belge des Affaires étrangères a annoncé avoir réaffirmé auprès des autorités congolaises « son soutien aux divers processus de médiation en cours pour mettre fin à la tragédie dans l'Est et à toute initiative de dialogue visant à renforcer la cohésion nationale et le respect des principes démocratiques et républicains par tous les acteurs ».
Il a aussi annoncé avoir évoqué la nécessité de renforcer la gouvernance, la lutte contre la corruption et les défis socio-économiques dans un cadre de coopération bilatérale entre la Belgique et la RDC.
🇨🇩(FR/NL) Troisième et dernière étape de ma mission dans les Grands Lacs : la République démocratique du Congo.
— Maxime PREVOT (@prevotmaxime) April 29, 2025
Hier à Kinshasa, j'ai notamment rencontré le Président Félix Tshisekedi @Presidence_RDC, la Première ministre @SuminwaJudith et des membres de la société civile.… pic.twitter.com/9XPtHOi2Zw
La RDC salue l’engagement belge dans la défense de sa souveraineté
Du côté congolais, la présidence de la République Démocratique du Congo a annoncé dans un communiqué que le président Félix Tshisekedi a salué « l’engagement de la Belgique aux côtés de la RDC dans la défense de sa souveraineté et dans les efforts internationaux en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs ».
Les deux responsables ont aussi évoqué « la position de l’Union européenne et des mesures prises en soutien au processus de stabilisation, notamment par le biais des sanctions ciblées à l’encontre des responsables de la déstabilisation dans l’Est de la RDC ».
Un soutien vigilant au processus en cours
Lors d’une conférence de presse tenue le même jour à Kinshasa, le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères a souligné la nécessité de « rester vigilant quant aux processus initiés par Doha et Washington. Si nous sommes positifs dans l’accueil de ces initiatives, nous souhaitons surtout pouvoir mesurer les résultats concrets qui pourraient survenir dans les jours ou semaines à venir, histoire de garantir que si un chemin a été tracé, il continuera d’être emprunté, qu’il n’y aura pas trop de nids de poules sur celui-ci et que la destination finale sera bien atteinte ».
La Belgique est différemment perçue par les belligérants du conflit en cours dans l’Est de la RDC. Si Maxime Prévot est bien reçu à Kinshasa, son pays est décrié par le Rwanda voisin.
En mars dernier, le président rwandais, Paul Kagamé, avait décidé de rompre les relations diplomatiques avec Bruxelles, l’accusant d’avoir plaidé en faveur de sanctions internationales contre son pays en raison du conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).